Malheureusement l’éthique, depuis une quinzaine d’années, devient un critère d’affichage ou de bien-pensance. Pourtant le souci éthique est né après un évènement majeur et tragique, la deuxième guerre mondiale, pendant lequel l’humain ne s’est jamais montré aussi criminel et aussi vulnérable. Emerge alors l’idée jamais formulée auparavant qu’il faut mettre un périmètre protecteur autour de l’humain vulnérable. Par la suite, la considération morale des êtres vivants non humains se développe avec la reconnaissance de l’animal comme être sensible et la reconnaissance de l’importance de nos liens au sein des écosystèmes. Quelle vulnérabilité doit-on alors protéger ? Aujourd’hui, le développement de technologies permet l’accès à une reconfiguration possible de l’humain et du vivant. Quelles philosophies peuvent nous aider à distinguer la vulnérabilité de la vie qu’il faut respecter et les vulnérabilités sur lesquelles on peut espérer agir pour aider l’homme à s’adapter ?
Plan
1. Le jugement de Salomon ou pourquoi l’éthique s’intéresse à la vulnérabilité
2. La nature, objet de science et d’expérimentation : jusqu’où peut-on aller ?
3. Le silence des bêtes : comment justifier l’expérimentation animale ?
4. Décryptage de l’ADN, support de l’information individuelle : pour qui et avec quels risques ?
5. Modification des embryons humains : éradiquer les maladies, est-ce possible et pourquoi ?
6. Fin de vie : vulnérabilité constitutive ou vulnérabilités amplifiées à l’hôpital ?
Enseignante
Béatrice de Montera, Docteur en biologie, doctorante en philosophie Panthéon-Sorbonne, UCLy
Horaires / Lieu
Lundi de 15h à 17h
13 et 20 janvier
10 février
23 mars
4 et 25 mai 2020
Amphi K101
La salle est susceptible de changer en fonction du nombre d’inscrits