Rien ne semble plus désirable pour l’homme que la liberté, au sens d’une indépendance souveraine sur ses propres actions et pensées. Or, cette liberté perçue comme désir de faire tout ce que l’on veut se heurte à une multitude de contraintes. Est-ce à dire que l’être humain est dans l’incapacité de se donner à lui-même ce à quoi il aspire le plus profondément ? Aujourd’hui, nous réclamons sans cesse de nouveaux droits, nous refusons les hiérarchies, et nous demandons à être toujours davantage reconnus dans nos singularités. Si ces demandes peuvent sembler légitimes, elles ne peuvent pas nous satisfaire totalement. Plus nous revendiquons nos libertés, plus nous expérimentons nos limites. Cependant, n’est-ce pas au coeur même des contraintes reconnues comme insurmontables que s’exprime généralement la revendication de liberté ? Que signifie ce voeu de liberté au coeur d’une condition humaine marquée par la finitude et la contingence ? À travers l’histoire de la pensée, nous explorerons avec les philosophes d’hier et d’aujourd’hui comment la liberté demeure un combat, en vue d’une authentique libération.
- Les prémices (livre de raison, chroniques, mémoires, roman épistolaire) et la naissance du genre : le journal confident, aide-mémoire
- et instrument d’un travail sur soi.
- Le journal des frères Goncourt : de l’intime au public.
- Journal intime et récit autobiographique chez Gide et Julien Green : parcours parallèles, enjeux distincts.
- Le journal intime et le décalage entre deux temps : personnel et historique.
- Le cas particulier des journaux intimes sous l’Occupation (1940-1944).
- Limites et ambigüités du journal intime : mensonges, omissions, mise en scène, auto-censure.
Enseignant
Maxime BEGYN, Enseignant assistant, UCLy, professeur certifié de Philosophie
Marie-Étiennette BÉLY, Maître-assistant en Philosophie, UCLy
Horaires
Mardi 14h - 16h
14 octobre
4, 18, 25 novembre
9, 16 décembre 2025
Lieu
Campus Carnot
Amphi K102
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